Les légendes du café

Le café est aujourd’hui partie intégrante de nos repas ou de nos journées. C’est aussi une part de notre histoire.

Comme souvent ces histoires nous viennent de si loin qu’elles en sont devenues des légendes.

Le café n’y échappe pas. La première nous raconte, 

C’est lors d’un feu de forêt en Abyssinie, que les caféiers auraient dégagés leur odeur si délicieuse ; Que les Abyssins auraient alors récupérés les grains brulés par le feu, les auraient grillés puis infusés ; le premier café est né..

Une autre encore rapporte qu’au 8^ème siècle de notre ère, Kaldi, un jeune berger sur les plateaux du haut Yémen, fut intrigué par le comportement étrange de son troupeau de chèvres. Elles auraient brouté les baies rouges d’un arbuste. Elles sautaient et gambadaient de façon étrange. Tellement excitées qu’elles dansèrent jusqu’à l’aube.

Kaldi alla conter son aventure au couvent voisin. Le prieur eut alors l’idée de faire bouillir les noyaux de ces fruits pour confectionner un breuvage. La boisson donna une ardeur particulière à ceux qui en burent. On le nomma « kawah », soit force, élan, vitalité. Depuis les moines prirent l’habitude d’en consommer et ne furent plus la proie de la somnolence lors des longues prières nocturnes du monastères.

Une autre encore, Mahomet alors touché par la maladie du sommeil ; Allah lui envoya l’Ange Gabriel avec une gourde pleine d’un breuvage noir. Mahomet en but et se sentit tout de suite mieux. Il finit la gourde et retrouva toute son énergie. Au point que dans l’heure qui suivit il désarçonna quarante cavaliers et honora quarante femmes....

Ce n’est qu’au XIV siècle que le café a commencé à conquérir le monde, des hauts plateaux d’Éthiopie vers le port de Mocha (Moka....) au Yémen sur la mer rouge pour rejoindre Constantinople, il passe par le port de  Venise. C’est l’armée turque qui l’emmène jusqu’à Vienne.

De Marseille il voguera jusqu’à Londres et Amsterdam.

A la cour de Louis XIV, il fait sa première apparition, sans grand succès. Le café a pris son temps pour s’installer durablement en Europe. L’importation coûte cher et il sera longtemps considéré comme un produit de luxe. 

A Paris c’est à un gentilhomme de Palerme que l’on doit le premier café. Francesco Procopio dei Coltelli, Le Procope ou l’on croisera de grands penseurs des artistes des écrivains tels que Rousseau Diderot Verlaine, et nous dit-on Benjamin Franklin..

 Aujourd’hui encore vous pourriez les y rencontrer, attablé devant une tasse de café.

Balzac, ne laissait à personne le soin de faire son fabuleux breuvage.